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Foire au questions

Quelques questions sont fréqueamment posées à l'association des éducatrices en milieu familial. Nous avons donc fait cette foire aux questions. Nous ajouterons des sujets pour répondre aux interrogations qui se présenteront au fil des jours. En espèrant que vous trouverez les réponses dont vous avez besoin. Si vous avez des questions supplémentaires n'hésitez pas à nous les communiquer sur notre page facebook : Association des Éducatrices en Milieu Familial du Québec

La représentation est-elle obligatoire ?

 

La Loi stipule qu’un groupe de RSG représenté par un syndicat aujourd’hui, peut dans une période déterminée nommée « maraudage » changer d'association représentative (syndicat) ou se faire représenter par une association professionnelle dont la mission est similaire. La Loi co-écrite et fortement appuyée par les syndicats ne semble pas offrir la possibilité de devenir libre de toute allégeance. Par contre, elle n’obligeait personne à faire une première demande non plus. Plusieurs sont toujours libres de toute allégeance.

 

La Loi sur la représentativité de certaines personnes responsables d’un service de garde en milieu familial et sur le régime de négociation d’une entente collective les concernant (connue aussi sous projet de loi 51) ouvre une fenêtre du 1er septembre au 1er octobre à déposer une demande de représentation pour certaines éducatrices (par BC). Nous avons donc 75 jours pour vous expliquer notre offre.

 

Mais nous aimerions vous rappeler que toutes les lois se changent avec les moyens de pression requis et une forte représentation.

Pourquoi « éducatrice en milieu familial » ?

Suite à l’implantation de la nouvelle politique familiale de 1997 et des impacts du programme éducatif et des nouvelles places à contribution réduite dans le milieu, les responsables souhaitant voir évoluer leur association tout comme leur activité professionnelle ont dû s’adapter aux nouvelles exigences gouvernementales.

 

En mars 1999, une assemblée générale spéciale renommera cette association pour « l’Association des éducatrices et éducateurs en milieu familial du Québec Inc. ». AÉMFQ

 

Considérant que maintenant la responsable doit tenir un rôle éducatif et qu’elle est encadrée par une politique et un programme précis, l’ensemble des membres de l’Association adopte le qualificatif « d’éducatrices ». De plus, considérant que les enfants ont comme premiers éducateurs leurs parents, des jouets et des activités éducatives et des sorties éducatives, la personne les secondant et les dirigeant dix heures par jour se devait aussi d’être qualifiée « d’éducatrice » !

 

Comme le rôle de l’éducatrice n’était pas une profession protégée, il n’y avait pas d’offense à l’ensemble de la profession.  

D’où vient l’AÉMFQ ? 

L’AÉMFQ est une association professionnelle bien implantée depuis 1997 qui a su réseauter des centaines d’éducatrices de partout dans la province et au total 8000 éducatrices furent membres volontairement au fil du temps. Une association qui a pris l’ambitieux mandat de défendre des travailleurs autonomes, dans une société où la prise en charge par l’État est souvent souhaitée et facilitante.
 
L’AÉMFQ, a défendu la profession avec acharnement sous toutes les tribunes. Elle a fait en sorte que ses intérêts et sa réalité soient tenus en compte dans le développement du réseau des services de garde tant aux niveaux politique que médiatique.
 
En 1997, le régime des places à contributions réduites était mis en place. Le nouveau programme transformait le réseau et obligeait toutes les éducatrices régies par une Agence de garde, à se conformer à cette nouvelle politique. La première phase de ce régime fixait la tarification quotidienne du service rendu, fixait l’offre de service quotidien dans son contenu et dans la durée (nombre d’heures) et imposait un programme éducatif « Jouer c’est magique » sans nuance adaptée au milieu familial.
 
Deux milles cinq cents éducatrices furent ainsi intégrées au nouveau système et représentait une très forte majorité de places à 5$ offertes aux parents du Québec. Le réseau de la Fédération des CPE, sensible à la réalité du milieu, aida l’association à naître ! Les éducatrices se réunirent et décidèrent de s’unir.
 
Mais déjà avec deux milles cinq cents éducatrices régies de l’époque, les visions s’entrechoquèrent. Les unes outrées de voir s’envoler leur droit de gestion, leur droit d’établir leur programmation, leur horaire, leur tarif et l’organisation de son service par l’avènement d’un nouveau système de contrôle et se rebellèrent. Les autres ont apprécié l’amélioration directe à leurs conditions voyant ainsi leurs services mieux rémunéré. et de justifier les changements à leur clientèle à un changement de Loi plutôt qu’à une décision personnelle et autonome à défendre.  Car la loi de la moyenne fut le principe mis en place. Quelques-unes perdirent au change et d’autres gagnèrent !
 
L’AÉMFQ est né dans ce contexte difficile. De là surgirent les valeurs à promouvoir à l’AÉMFQ dont le concept du respect du choix de l’autre. Nous étions conscientes que les éducatrices gagnantes n’avaient pas d’intérêt pour une association qui défendait des droits perdus. Et, nous étions aussi conscientes qu’elles avaient elles également le droit d’être éducatrice avec leur propre vision.
 
Mais, celles qui avaient perdu, devaient-elle se résigner ? Avaient-elles également le droit de faire valoir leurs droits ? Vous savez, j’ai l’impression en 2013, de revivre du déjà vu ! Qui a gagné ? Qui a perdu ?
 
Le droit à faire valoir son point du vue est-il toujours existant ? Pourquoi les droits individuels sont-ils devenus un sujet tabou, que dis-je une tare ?

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