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54e jour: une défense des droits concrète!

Année marquante pour l’éducatrice en milieu familial et la défense de ses droits !

L’année 2005 a commencé sous le thème du travailleur autonome. Une loi en 2003 avait déterminé l’éducatrice, travailleuse autonome. Elle se devait d’être suivie de faits indéniables de la place faite au « travailleur autonome ».

Nous avons parlé de « travailleur autonome » toute l’année. Notre revue nommée « l’Envolée » a eu pour titre à chacune de ses éditions un aspect du travailleur autonome. Travailleur autonome par :

Les documents de références sont disponibles dans la section archive sous l'onglet blogue

Être travailleur autonome est un privilège quotidien, mais non une sinécure. Rien n’est simple pour le travailleur autonome au Québec. Ce statut plaît lorsqu’il avantage le système, mais est trop souvent bafoué lorsqu’il exige considération. Nous devons donc faire de sa défense une préoccupation constante.

La défense des membres était donc pour nous de faire en sorte :

  • Que les lois et règlements respectent les droits de l’éducatrice en milieu familial;

  • Que le Ministère assume le leadership d’une application uniforme de cette loi et règlements;

  • Que les mandataires du Ministre, les CPE, agissent en tout temps conformément aux instructions;

  • Que l’éducatrice soit en mesure d’être équitablement entendue et traitée au Conseil d’administration du CPE et, au besoin, au Tribunal administratif du Québec;

  • Que l’éducatrice puisse, au quotidien, être en mesure de faire respecter ses droits ayant reçu au préalable de la bonne information (recueil sur les lois et règlements et formation);

  • Que l’éducatrice ait un système de soutien et d’accompagnement local pour les causes simples;

  • Que l’éducatrice ait accès à des ressources professionnelles et juridiques pour les causes complexes;

  • Que l’éducatrice ait également accès à un soutien financier pour les causes civiles et criminelles;

  • Que l’éducatrice soit bien informée en tout temps pour être apte à faire les bons choix en toute circonstance.

Et comment s’organisait toute cette défense des droits ?

  • Nous faisions régulièrement des sondages afin de connaître l’opinion de toutes, nous compilions les résultats et les diffusions. Notre boîte vocale permettait à toutes d’exprimer son point de vue et toutes étaient répondues. 2005 Résultats Sondage

  • Nous collaborions à des recherches pancanadiennes qui avaient pour objectif de mettre en lumière toute la complexité de la tâche de l’éducatrice en milieu familial.

  • Nous siégions sur le conseil d’administration de la Fédération des services de garde canadiens afin de mieux faire connaître votre distinction, et ainsi, se fortifier de la connaissance de la situation canadienne.

  • Nous participions aux Regroupement inter-organismes pour une politique familiale afin de nous assurer que votre réalité soit connue, tenue en compte et appréciée.

  • Nous procédions à une multitude d’études : une première étude actuaire sera lancée afin de mieux diriger les débats sur la rémunération.

Parce que la défense des membres était, et est demeurée d’ailleurs, une priorité pour l’association, nous considérons essentiel de continuer à dénoncer tous les facteurs qui contreviennent aux droits de l’éducatrice. L’AÉMFQ continue de dignement représenter les éducatrices en milieu familial du Québec. Suite à l’invitation du Sous-ministre de la Famille, nous entamons un processus de révision réglementaire. 2005 Lettre sous ministre révision reglements

Pendant ce processus de révision réglementaire, le Ministère publia plusieurs documents visant à clarifier les applications de loi et règlements. Un premier guide sur la bonne gestion d’une plainte de la DPJ fut produit. Malheureusement, celui-ci n’est pas allé aussi loin dans la démarche que nous le souhaitions, mais un premier pas de sensibilisation avait été fait.

Mais nous étions conscients que les menaces faites aux éducatrices en milieu familial venaient de plusieurs directions.

Il y en avait une venant du Ministère de la Famille lui-même. Même si l’AÉMFQ avait une relation privilégiée avec la Ministre de la Famille, nous dénoncions férocement tous les actes du Ministère venant nuire aux intérêts de l’éducatrice. Le Premier ministre du Québec a écrit à l’AÉMFQ faisant la démonstration ferme des avancées et des futures avancées à espérer. Il reconnaissait à l’AÉMFQ un rôle déterminant pour la garde en milieu familial, même si le Ministère avait essayé de minimiser son impact. Ils ont essayé en vain de nous ignorer. 2005 Comm AÉMFQ et lettre Premier Ministre

Il y avait également celle des CPE qui n’était pas tout à fait simple non plus. D’un côté nous avions des CPE qui agissaient carrément en dictateurs et d’autres, en copains-copains. Même si tous étaient financés pour la même mission, sur le terrain, les services passaient du blanc au noir incluant toutes les nuances de gris entre les deux. Toutefois, les CPE étaient aussi dans une période de manifestation. Ils exigeaient que leur financement ne soit pas touché. Ils menaçaient de se défaire de la supervision du milieu familial si les budgets étaient coupés. Dans leurs manifestations, les éducatrices en milieu familial furent appelées à défendre « leur » centre de la petite enfance. Comme ceux-ci refusaient d’adresser aux éducatrices les messages du Ministère et de la Ministre, notre revue fut un outil de communication vers l’éducatrice en milieu familial afin que celles-ci soient rassurées sur les vrais enjeux des négociations de cette époque avec les CPE. 2005 Lettre de la Ministre2005 Résultats Sondage

La démarche de révision réglementaire et le climat de contestations des CPE amenèrent donc le 25 octobre 2005, Madame la ministre Carole Théberge à déposer un projet de loi nommé no 124 qui avait pour objectif de mieux soutenir la garde en milieu familial. 2005 Lettre Ministre depot projet de loi 124

Ce projet de loi fut pour l’AÉMFQ une réponse positive à la défense des droits des éducatrices en milieu familial. Notre message martelant que chacune avait le droit aux mêmes services et à une application uniforme de la Loi et de ses règlements avait été entendu. Ce projet de loi permettait :

  • La restructuration du réseau de 1003 CPE à 167 pour la coordination du milieu familial (on nous avait dit qu’à 167 l’uniformisation serait facilitée)

  • Le mandat du BC est clarifié

  • Le ministre donne ses instructions aux Bureaux coordonnateurs (obligation de l’inscrire ! Pourquoi ?)

  • Rôle distinct du pédagogique versus le contrôle (une personne ne pourra faire les deux rôles)

  • Le nouveau nom de la Loi devenait plus inclusif. De la Loi sur les centres de la petite enfance et autres services de garde à l’enfance, nous passions à laLoi sur les services éducatifs à l’enfance. Par contre, il y avait du boulot sur la table et nous vous avisions déjà des mesures à prendre. 2005 Commentaire projet de loi 124

Une autre menace importante devait demeurer dans notre champ de vision. Les gouvernements et leur fiscalité. Aucun aspect n’était négligé pour assurer votre défense. Nous avons donc collaboré à la fondation de la Coalition des travailleuses et travailleurs autonomes du Québec. Cette coalition invitera tous les travailleurs autonomes, qu’importe leur domaine, à s’unir et à travailler ensemble à ce que les règles fiscales québécoises respectent la réalité du « travailleur autonome ». Par cette affiliation, l’AÉMFQ sera en mesure de mieux travailler à améliorer vos conditions économiques par une meilleure fiscalité.

Et à l’intérieur de l’association même, les services continuèrent à se développer :

  • Banque de remplaçantes par région;

  • Trousse d’animation pédagogique pour les remplaçantes occasionnelles;

  • REER collectif pour vous aider à bien planifier votre retraite;

  • Service de paye pour les assistantes;

  • Comité des plaintes se structure de plus en plus ;

  • Questions posées à un avocat directement en ligne par notre site; 2005 Question juridique en ligne

  • Droits d’auteurs : parce que ces droits touchent aussi le milieu familial, service inclus dans les frais d’adhésion;

  • Service de perception mise à la disposition des éducatrices;

  • Vérification d’empêchement pour l’éducatrice, un membre de sa famille, une assistante ou une remplaçante.

Membrariat en date du 30 septembre 2005 : 3043 éducatrices sur 13000 pour un total de 23 %

Tout cela pour un tarif de 115 $ par année ou 12$ par mois sur paiements étalés !

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