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52e jour: La reconnaissance professionnelle en place

Cette nouvelle année est pour l’AÉMFQ, l’année de son dixième anniversaire. À cette occasion, l’association a voulu mettre une emphase toute particulière sur la reconnaissance professionnelle de l’éducatrice en milieu familial. Nous avions réussi, par notre simple vocabulaire et une représentation active et puissante, à imposer notre réalité à nous et à faire respecter notre important rôle au sein de la garde éducative. Le titre d’éducatrice en milieu familial était reconnu publiquement. Parce que par le vocabulaire est l’outil d’une communication efficace.

La défense des droits de l’éducatrice en milieu familial déborde maintenant du cadre de la garde éducative. Afin de préserver vos droits, l’association a l’obligation de garder un œil ouvert sur tout ce qui se passe à l’assemblée nationale. Un réflexe se développe chez nos décideurs, soit celui d’inclure les éducatrices en milieu familial dans toutes les situations. Ceci pourrait être bien, mais nous gardons le fort, car il est impératif d’être alertes et s’assurer que votre distinction est connue et respectée.

Le projet de loi no 9 en est un bel exemple. Ce projet de loi avait pour objectif d’interdire la présence d’armes à feu dans tous les services de garde. Évidemment, une arme à feu dans une garderie (installation) n’a pas lieu d’être, tout comme certaines armes dans un milieu familial en milieu urbain. Mais, pour les milieux ruraux, la présence d’armes à feu de chasse est tout à fait courante. Plusieurs membres de la famille peuvent être chasseurs, les parents des enfants reçus sont également chasseurs. Les armes à feu sont courantes. Oui à des normes d’entreposage sécuritaires, et non à l’interdiction. Encore ne fois, le respect du droit d’organiser son milieu par le travailleur autonome compte tenu de son milieu et de sa propre famille se doit d’être revendiqué.


Ce projet de loi est suivi par un autre le projet de loi no 18. Celui-ci avait pour objectif d’encadrer la sécurité autour d’une piscine résidentielle, et même voir à l’interdire dans les services de garde. Encore une fois, la distinction du milieu familial se devait d’être rappelée.


De son côté, le Ministère de la Famille nous interpelle sur plusieurs aspects.

  • Il présente un modèle de contrat pour le PCR. Son objectif, s’assurer que les places ne restent pas vacantes trop longtemps. Les éducatrices en milieu familial auraient donc un délai pour combler leurs places libres. Nous comprenions qu’une saine gestion du réseau était requise, mais nous défendions également les droits acquis du travailleur autonome et des risques financiers associés à une telle pratique. Ce contrat représentait certaines autres menaces, nous avons lancé un appel à toutes et entrepris un sondage téléphonique national pour mieux connaître le point de vue de toutes. 2007 Le contrat PCR (Voir la section archive sous la section blogue)

  • La question du versement de la rétribution a été défendue avec acharnement. Les besoins d’uniformisation du Ministère ne devaient pas contrevenir aux droits des travailleuses autonomes de recevoir leur rétribution aux dates prévues. Nous avons milité afin que toutes sans exception soient désormais payées aux 15 jours. Fini les paiements mensuels pour les unes, toutes équitablement payées, un principe cher à l’AÉMFQ. Comme les BC voulaient se constituer un fond monétaire avant de commencer à payer les éducatrices, nous ne pouvions tolérer que l’argent des éducatrices dorme dans les coffres pour que les BC cumulent des intérêts ou un coussin confortable pour s’assurer une gestion tranquille. La gestion des BC ne devait pas se faire au détriment de l’éducatrice en milieu familial.

  • Nous avons aussi dénoncé que le BC s’octroyait un statut différent. La loi n’était pas appliquée équitablement entre les structures du réseau dela garde. Cequi était bon pour le BC, ne l’était pas pour l’éducatrice en milieu familial. La question du Service Plus en était pour nous une nette démonstration. 2007 Le Dossier Services Plus (Voir la section des archives sous l'onglet blogue)

  • Un guide sur la suspension et la révocation a vu le jour afin de permettre une certaine harmonisation des principes. Un des principes fondamentaux pour l’AÉMFQ a été de défendre le droit à toutes de bénéficier d’un traitement équitable.

  • Conformément à la promesse de la Ministre Michelle Courchesne, le Ministère met en place un grand chantier d’évaluation des BC. Nous lançons de notre propre évaluation auprès des éducatrices.

À l’AÉMFQ le site Internet se refait une beauté. Agé de sept ans, une mise à jour est requise. De nouvelles sections s’ajoutent :

  • Des inspirations pédagogiques;

  • Des références professionnelles pour les services dédiés aux enfants;

  • Un soutien pédagogique pour puiser à même l’expérience de vos consoeurs;

  • Une section vous présentant l’évolution des dossiers politiques;

  • Une section dédiée à l’éducatrice-employeur;

  • Des nouvelles de nos affiliations;

  • Et un « chat » pour les discussions de groupe.

De plus, comme la formation fut l’enjeu principal de toute cette année, l’AÉMFQ décide d’offrir gratuitement une formation de six heures aux membres participant à son assemblée générale.

Nouveaux services :

  • Nouvelle formation : conférence sur « La qualité par l’hygiène » et »La prévention des accidents et les protections adéquates »;

  • Mise à jour du Recueil des publications – informations légales et complètes sur la garde en milieu familial.


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