49e jour: Le temps des promesses
- Anne Donald
- 15 juil. 2013
- 2 min de lecture
Voilà que l’année 2009 débute à fond de train. Le Ministère a commencé l’année sur la même ligne de pensée que la fin de 2008. Il déclarait votre statut de salarié. Mais oh surprise, fin janvier, nous ne connaissions plus votre statut. Vous étiez dans une zone floue. Pour le Ministère le jugement stipulait que vous n’étiez pas travailleurs autonomes et ce jugement sommait la structure compétente de clarifier le réel statut de l’éducatrice en milieu familial. Donc la version du Ministère est passée du « vous êtes salariés » à « vous n’êtes pas autonomes, mais cela ne veut pas dire automatiquement que vous êtes salariées ». Quel marasme !
À titre de salariées, nous invitions les éducatrices à se syndiquer. À titre de travailleurs autonomes, nous avions de très grandes réserves. Mais les syndicats avaient commencer leur propagande en promettant :
le statut de salarié;
l’application des normes du travail:
taux horaire;
heures minimales et maximales;
congés fériés et sociaux;
les vacances annuelles;
filet social;
l’équité salariale;
une couverture par la CSST pour les congés de maternité;
un recours pour les années passées pour les sommes perdues pendant que vous étiez considérées travailleurs autonomes auprès des normes du travail et de l’équité salariale.
Tous ces gains financiers sans rien perdre au change aux niveaux organisationnels
Finalement la lune était promise aux éducatrices. Pouvions-nous prendre le risque que celles-ci la perde ? Et si cette vision était la vision gagnante pour l’éducatrice. L’éducatrice était notre membre, la raison même de la vision et la mission de l’AÉMFQ. Nous n’avons eu d’autres choix que de laisser la possibilité à ce projet s’implanter.
Donc, jusqu’au dépôt du projet de loi no 51 qui encadrera la vie associative des éducatrices en milieu familial, nous avons laissé le projet syndical prendre son envol.
Comments