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46e jour: le projet de loi 51 final

  • Photo du rédacteur: Anne Donald
    Anne Donald
  • 17 juil. 2013
  • 2 min de lecture

Tout le processus de ce projet de loi a été définitivement fort décevant. Ci-joint le communiqué de presse que nous avions écrit.2009 Comm_de_presse_15_juin_09 version2 loi 51(Voir image)


Plusieurs dès ce moment là ont quitté le modèle de la garde régie, découragées de son évolution. C’était certes leur choix, tout comme celles de rester pour d’autres. Mais pourquoi trouverions-nous plus normal que celles qui ont bâti le réseau le quittent, sans un regard en arrière, pour céder la place aux nouvelles qui apprécieraient mieux le nouveau modèle. Est-ce vraiment de la solidarité ? Est-ce vraiment cohérent avec la solidarité de concevoir normal que tout doit être sacrifié pour un nouveau modèle ?


Un nouveau ministre Tony Tomassi prenait la relève du Ministère de la Famille. Nous lui partagions notre grande déception. Le projet de loi avait été aseptisé de tout ce que nous considérions de positif, et pire, le gain supposé des éducatrices en milieu familial, soit l’obtention de l’obligation de négocier du gouvernement, était accompagné du concept de « l’atelier fermé » syndical. Qu’est-ce que cela veut dire ? Tout simplement que toutes les éducatrices devront être syndiquées dès leur embauche, sans avoir le droit de choisir ou non, c’était la condition qui venait avec une demande de reconnaissance à titre d’éducatrice en milieu familial. Comme chez les fonctionnaires !


Pour nous, c’était le preuve que les syndicats impliqués développeraient le syndicalisme chez les éducatrices à travers leur lunette de salariés syndiqués, plutôt qu’adapter leurs pratiques à la réalité du travailleur autonome. Nous considérons qu’ils passaient à côté d’une belle occasion de se moderniser. Ils ont plutôt conserver leur vision interprétant le travailleur autonome comme un salarié floué de sa protection sociale.


Et en même temps, ils ont concédé le statut de travailleur autonome pour avoir le droit de vous représenter (ils disaient que c’était le prix à payer pour vous représenter) et cueillir obligatoirement vos cotisations syndicales. Pour ajouter à l’odieux, la loi stipule que non seulement une nouvelle éducatrice se doit d’être syndiquée, mais tout le groupe ne pourra pas se dé syndiquer au fil du temps. Ils ont poussé le concept de « l’atelier fermé » à son extrême, une obligation à vie pour toute la durée d’une reconnaissance d’éducatrice en milieu familial.


Ne pensez-vous pas que c’est inadmissible pour un travailleur autonome ? Une syndicalisation a vie, connaissez-vous beaucoup de modèle qui s’appliquent à d’autres milieux ?


Lorsque nous avons rencontré le Ministre Tony Tomassi, il nous avait déclaré : « un jour les syndicats devront justifier toutes leurs promesses » !


J’espère voir ce jour. J’espère que la maxime du Québec s’appliquera « Je me souviens » et que vous ferez en sorte dans un premier temps de choisir la seule option actuelle soit une association professionnelle. Et qu’ensuite vous militerez pour faire changer la loi et briser cette obligation à vie qu’a le travailleur autonome d’être représenté. Le choix devrait vous revenir et cela après chaque fin d’entente collective. Ou encore, un vote d’appréciation avant d’être reconduit comme organisme représentatif pourrait fort bien être inclus dans la loi.


 
 
 

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