41e jour: Qui sont les syndicats représentant les éducatrices en milieu familial?

Je viens de prendre deux jours de congé, ils m’ont été essentiel pour reprendre mon souffle. Je vous avoue que j’ai été sidérée de découvrir ce que les trois ans d’une première entente collective, signée avec des associations syndicales, ont donné.

Mais qui sont-elles ces associations syndicales ? Selon la Loi sur la représentativité des éducatrices, les associations syndicales qui représentent les éducatrices en milieu familial devraient être constituées d’éducatrices ? Qu’ont-elles fait par rapport à cette proposition de changements réglementaires ? Ont-elles été consultées ?

Considérant le résultat de ces changements je ne peux le croire! Je ne peux croire que des éducatrices en milieu familial n’aient rien compris aux impacts de ces changements ? Je peux comprendre que trop peu d’éducatrices ont de l’expérience en négociation ! Je peux comprendre que la lecture de Loi et de Règlements puisse être souvent amère pour celles-ci, mais de là à laisser passer cela ! Impossible, improbable, incroyable, etc.

Qui a la responsabilité de seconder les éducatrices dans ce processus ? Qui a fait ou n’a pas fait son boulot ? Qui contrôle pour le vrai ? Qui transmet l’information, outil essentiel de travail pour l’éducatrice en milieu familial pour faire un choix éclairé ?

Encore une fois, les éducatrices se contenteront-elles de ne pas croire à l’improbable ? Attendront-elles d’être devant les faits accomplis ? Je vous partage ma propre déception de la situation d’aujourd’hui. Je n’ai pas de mots pour vous partager toute l’amertume qui m’habite, toute la déception.

Mais au moins, nous sommes là pour vous offrir une solution ! Nous vous offrons un choix, l’AÉMFQ est la structure qui a toujours été fidèle à son engagement à défendre le statut de travailleur autonome. À l’AÉMFQ jamais nous n’avons été obligé de vous demander « quels droits désirez-vous préserver ? », car pour nous, TOUS LES DROITS SE DOIVENT D’ÊTRE PRÉSERVÉS!

Nous verrons si les éducatrices prendront la décision de confier à une organisation qui a déjà fait ses preuves avec différents gouvernements, sans qu’ils aient été obligés de négocier, par rapport à des associations qui se sont arrangées pour être protégées avant même d’agir ! Et qu’ont-ils fait ? Je le répète encore !

En attendant, je reprends le fil du plan de communication. Il est important pour nous que vous sachiez l’entièreté de l’offre que l’on a à vous proposer. Fidèles à nos principes tout est transparent.

Mais une chose est certaine vous n’avez plus le luxe « DE NE PAS FAIRE UN AUTRE CHOIX » !

Fierté ou orgueil – qu’est-ce qui gagnera ? J’invite toutes les éducatrices et leurs déléguées à évaluer froidement la situation. Je suis convaincue que toutes les éducatrices fières de leur profession, seront capables de dire « je change de cap », ou encore l’orgueil vous obligera peut-être à persévérer sur une route sombre.

J’invite toutes les déléguées à se joindre à nous, à faire la promotion de la fierté de notre profession et à inviter les éducatrices collectivement à dire NON aux syndicats. Ne pas le faire, signifie rendre légitime leurs pratiques ! Considérez-vous sincèrement qu’après vous avoir maintenu travailleur autonome, vous avoir liées à vie dans une association représentative, avoir accepté un pareil changement aux règlements, qu’ils méritent ENCORE votre confiance ?