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40e jour: Organisation de la vie associative: la déléguée locale

  • Photo du rédacteur: Anne Donald
    Anne Donald
  • 23 juil. 2013
  • 2 min de lecture

Déjà en 1997, l’AÉMFQ avait une structure avec une déléguée locale par centre de la petite enfance et une déléguée régionale par région. Ce modèle a été mis en place pendant plusieurs années. L’expérience a par contre démontré toute la faiblesse d’un tel système lorsque celui-ci n’est pas encadré. Il y avait des éducatrices super bien servies, et d’autres n’avaient rien !


Comme toutes avaient droit aux mêmes services par son adhésion, un autre modèle a été expérimenté. L’AÉMFQ a mis en place ce que nous appelions le « marrainnage » permettant un suivi personnalisé avec chaque membre et nouveau membre. Ce modèle aussi a eu de grandes faiblesses. Un suivi individuel n’est pas suffisant dans une vision associative.


Évidemment, le fait que les éducatrices n’étaient pas obligées d’être membre, demandait beaucoup, car nous devions constamment justifier aux membres les services reçus versus les services promis.


Pour notre part, nous savons qu’une saine gouvernance demande qu’une directrice générale soit évaluée par le conseil d’administration. Nous considérons donc normal que dans une future structure avec déléguée, celle-ci soit évaluée par les membres qu’elle dessert. Il faut aussi que l’utilisation des cotisations des membres soient non seulement justifiée annuellement, mais celles-ci se doivent d’avoir un droit de regard sur les budgets préalablement adoptés. Dans un modèle idéal, il faudrait que le budget de chaque déléguée soit adopté par les éducatrices de son BC.


De plus, nous croyons que non seulement la déléguée a la responsabilité de s’informer et d’informer ses membres, nous croyons aussi qu’elle considère important de communiquer avec chacune des éducatrices de son BC afin de bien connaître le groupe pour lequel elle est mandatée. Tous les votes exprimés par la déléguée devraient refléter la vision de toutes les éducatrices et non seulement la sienne. Des sondages fréquents, des courriels et des téléphones personnalisés sont des outils disponibles.


La Loi sur la représentativité de certaines responsables de garde n’impose pas de cadre. Donc l’organisation de la vie associative revient à ses membres. Même si l’entente collective prévoit une somme importante permettant l’organisation de celle-ci, son fonctionnement demeure à la discrétion de l’association représentative.


L’AÉMFQ se fera donc un devoir de mettre cette structure en place permettant à chaque éducatrice:

  • d’élire sa déléguée;

  • d’avoir un service de proximité;

  • de recevoir de l’information;

  • de voir son opinion tenue en compte;

  • d’avoir un droit de regard sur les dépenses accordées;

  • d’évaluer les services reçus;

  • de prendre une part active à la vie associative.

Ces principes constituent notre vision d’un tel rôle. Sa concrétisation reviendra à ses membres.


 
 
 

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