22e jour: Qu'est-ce qui a plus de poids? Le positif ou le négatif?

Les scientifiques nous feront la leçon : les forces s’annulent… Moi, je suis estomaquée de constater les grands trous de la connaissance humaine.

Comment comprendre que les mauvaises nouvelles sont plus « vendeurs » que les bonnes ? Avons-nous encore droit à la capsule de la bonne nouvelle du jour dans les médias ? Je me rappelle le plaisir ressenti la première fois que j’en ai vu une.

Aujourd’hui, cela fait 53 jours de maraudage. Au début, la nouvelle a provoqué une onde de choc. Nous avons volontairement parti le décompte à 75 jours parce que nous voulons initier une démarche réfléchie. Nous avons volontairement refusé de prendre de vieilles stratégies ayant pour seul objectif de jeter à terre l’adversaire par surprise. Nous voulons une démarche nette et respectueuse.

Nous ne souhaitons pas abolir la syndicalisation pour toutes les éducatrices, il y aura toujours des personnes en faveur de ce système. Elles ont le droit à leur choix. Nous désirons tout simplement que les éducatrices puissent aussi faire en sorte que la notion du « travailleur autonome » puisse prendre racine.

Et, nous souhaitons, aux éducatrices mal desservies d’être mieux servies. Celles qui sont satisfaites n’ont tout simplement pas considéré notre offre comme possible. Les insatisfaites avec les raisons qui leur sont propres, elles, ont reçu très favorablement la nouvelle.

Par contre, les problèmatiques de la communication, les éternelles problématiques sont encore palpables. On entend encore que les discours négatifs ! Pourquoi ne lit-on pas plus les positifs ? Pourquoi y a-t-il tant de lecteurs lectrices silencieuses ?

Je me permets de vous dire chères éducatrices qui m’ont mandatée pour porter cette proposition de représentation qu’un tel mandat demande une implication totale de chacune. Rien ne se fait par pure magie ! L’implication et la persévérance sont les seules options ! Rappelez-vous le pouvoir est entre chacune de vos mains.

Et, à titre d’être humain, je me refuse catégoriquement d’endosser le rôle du magicien. Je me refuse à dire « Faites-moi confiance et je ferai le travail ». Non, je tiens le discours peut-être moins alléchant « Que ferez-vous pour vous ? Que ferons-nous ensemble pour votre profession? »