19e jour: Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliquer!

Vous connaissez sûrement cette expression. Et c’est justement ce que j’ai compris suite à notre soirée d’information d’hier à Blainville.

Les invitations ont été envoyées par courriels à titre de simple information. Personne n’a pris encore le décision de prendre le leadership d’une évaluation complète de leur expérience de vie associative au sein de leur syndicat. Résultat une très faible participation. Cela réitère mon engagement à me déplacer seulement sur invitation, mais plus, seulement s’il y a un réel leadership qui souhaite évaluer en toute objectivité l’offre de l’AÉMFQ.

Suite à la période de questions pendant laquelle quelques personnes se sont fait un devoir de mettre tout en doute de ce que nous offrons, j’ai la joie de vous informer que j’ai compris que le problème majeur de la situation c’est que les éducatrices ne peuvent croire une offre si simple, alléchante et transparente. Pourtant cette simplicité, l’expérience nous permet d’affirmer que c’est non seulement possible mais facile.

Mais le problème n’est-il pas plutôt qu’en acceptant cette proposition, c’est aussi reconnaître que l’on a trop payé pendant des années ? Et combien d’autres années faudra-t-il pour que chacune comprenne que cette direction est à sens unique. Sens loin d’être en faveur du travailleur autonome.

Bientôt avec l’adoption du prochain règlement, être travailleur autonome en petite enfance signifiera:

• avoir le droit de demander d’être accréditée et d’obtenir des places à 7$;

• de payer tous les aménagements requis au service de garde;

• de payer tous le matériel pédagogique;

• de payer une formation de base;

• de payer une formation annuelle tout au long de ses années de service;

• de payer les frais quotidien;

et le plus beau c’est que le BC aura tous les pouvoirs de décider du jour au lendemain de la fin du service. Vous aurez juste à vous croisez les doigts que votre investissement en vaudra la peine ! Mais l’espoir fait vivre dit-on !