La défense des droits, un exemple actuel...

Hier après-midi j’ai accompagné le président de la Coalition des travailleuses et travailleurs autonomes du Québec (CTTAQ) à la commission parlementaire sur le projet de loi #39 « Loi sur les régimes volontaires d’épargne-retraite ». Ce projet de loi s’appliquera également aux travailleurs autonomes.

Un bref résumé en quelques lignes : considérant que le programme de Régie des Rentes ne suffira pas à offrir aux Québécois une retraite décente, le gouvernement suite au Rapport D’Amours, a pour objectif de donner un nouveau véhicule d’épargne au Québécois.

Madame la Ministre Agnès Maltais déclarait que deux millions de Québécois n’ont pas les économies requises. Il faut donc faire quelque chose. La FTQ qui passait après nous déclarait qu’en moyenne les gens avaient une épargne de 60 000$ en REER ce qui représenterait 240 $ par mois de revenus supplémentaires aux Régime des Rentes et au Régime de retraite du Canada. Tout cela ne semble pas assez vous en conviendrez.

Monsieur le Député de Verdun, M. Gontrain, lui déplorait que les sommes mises dans ce véhicule devraient obligatoirement être réservées pour la retraite. La FTQ abondait dans ce sens affirmant que malheureusement les gens utilisent leurs économies à d’autres fins que celle de leur retraite. L’exemple fourni était l’achat d’une voiture.

La CTTAQ a eu la volonté de rappeler aux députés de l’assemblée que le travailleur autonome représente une personne sur six travailleurs au Québec et que sa cotisation actuelle aux régimes publics est supérieure aux salariés tout en ne pouvant pas utiliser à la même hauteur ces régimes, de par la nature même de leur travail. Évidemment, le caractère « volontaire » du régime est bien, mais il était essentiel d’aller défendre encore le fait que pour le travailleur autonome sa contribution coûte toujours plus cher. Enfin, nous étions là pour les « Travailleurs autonomes ». Le mémoire déposé par la CTTAQ est disponible sur le site de l’assemblée nationale.